Google remplace l'offre First Click Free par Flexible Sampling

Google vient d'annoncer l'abandon de l'offre First Click Free, à l'attention des éditeurs de contenus payants, et la remplace par deux nouvelles possibilités regroupées sous le vocable de 'Flexible Sampling'. Cette nouvelle proposition aura-t-elle plus de succès que la précédente ?...

Google vient d'annoncer que son offre First Click Free, lancée en 2008 (pour le Web entier après une première expérimentation sur Google News) et permettant aux éditeurs de promouvoir leurs contenus accessibles par abonnement, était abandonnée et remplacée par une nouvelle offre baptisée Flexible Sampling.

First Click Free permettait donc aux éditeurs d'offrir gratuitement un premier contenu (puis 3) lorsqu'ils arrivaient de Google, afin d'évaluer par exemple ce que proposait une zone disponible spcifiquement aux abonnés payants sur un site web. En 2015, Google avait assoupli les règles de cette offre sans, a priori, qu'elle connaisse le succès escompté, de nombreux organes de presse ne l'ayant notamment pas pris en compte.

La firme de Mountain View change donc son fusil d'épaule et Flexible Sampling fonctionnera différemment, sous la forme de deux options :
- Metering : possibilité de mettre en place des compteurs mensuels de contenus accessibles gratuitement (Google en préconise 10 mais le nombre est laissé à la discrétion des éditeurs). Il s'agit donc d'une version plus souple que First Click Free.
- Lead-in : dans ce cas, le blocage ne se fait pas au niveau du nombre d'articles visualisables, mais sur un certain nombre de lignes dans chaque article. Après un certain niveau de lecture (par exemple les 20 premières lignes), il faudra s'abonner pour lire les articles au complet.
Des balises Schema.org spécifiques pour ce type de contenu (Paywall) seront dans ce cas nécessaires, comme l'indique le blog pour webmasters de Google.

Notons également que Google a indiqué qu'il réfléchissait actuellement avec un certain nombre de partenaires pour proposer un système d'abonnement plus simple que ce que l'on trouve sur le Web pour un certain nombre de sites web. Bref, le moteur de recherche veut absolument être un partenaire privilégié des sites de presse qui le délaissent et le considèrent comme un ennemi depuis bien longtemps. La greffe prendra-t-elle ? L'avenir le dira...

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Google drague la presse