Une institutrice montpelliéraine a fait condamner Google à désindexer les pages proposant une vidéo pornographique privée mise en ligne sans son consentement...

Google vient d'être condamné par le tribunal de Montpellier à désindexer un certain nombre de contenus de son moteur de recherche, suite à une plainte de Mme Marie-Cécile C.

Celle-ci se plaignait que, lorsqu'on tapait son nom suivi de certains termes ("swallows", "école de laetitia"), des pages contenant une vidéo pornographique amateur (ou un lien vers celle-ci) qu'elle avait tourné à l'age de 18 ans ressortaient. Or, la plaignante n'avait jamais donné son accord pour que cette vidéo soit éditée. Son avocat, Arnaud Di Méglio, indique que "le document a été réalisée dans un cadre privée et diffusé, par vengeance, sans son consentement".

Marie-Cécile C., aujourd'hui institutrice dans la région de Montpellier, a ainsi attaqué Google pour éviter que ce type de résultat ressorte sur le moteur de recherche. Après une première mise en demeure, demeurée sans suite auprès de Google, le tribunal de Montpellier a demandé la désindexation des résultats en question. Google a décidé de faire appel, sachant que la décision du tribunal est soumise à une astreinte de 1 000 euros par jour de retard d'application de la décision judiciaire. "Nous faisons appel car dans cette affaire nous n'avons reçu aucune réquisition judiciaire pour supprimer les résultats. Nous ne faisons qu'indexer, nous sommes indirectement responsables" a déclaré Google France au journal 20 Minutes.

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Source de l'image : Abondance

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