Résumé de l'article :

La fraude au clic est un phénomène dont on entend souvent parler et qui met souvent dos à dos les régies publicitaires (Google, Yahoo! Search Marketing, Miva, AdCenter) et leurs annonceurs. Certaines annonces ont, il y a peu, fait part, d'une recrudescence d'une telle fraude. Qu'en est-il exactement ? Comment l'annonceur est-il protégé ? Comment peut-il se défendre s'il détecte une telle fraude ? Voici quelques éléments de réponse...

Début de l'article :

La fraude au clic est un phénomène qui prend de l'ampleur à tel point que le grand public commence à découvrir son existence. Principal point de désaccord entre clients et prestataires de liens sponsorisés, la fraude au clic entraine fréquemment la remise en question des méthodes de lutte contre le fléau, souvent une négociation des prix appliqués et parfois des pré-contentieux et contentieux judiciaires.

Depuis 2000, des moteurs de recherche tels que Google, Yahoo!, Lycos, Miva, Go.com et Looksmart, ont été ou sont toujours poursuivis devant les tribunaux pour fraude aux clics. Un état des lieux juridique donne l'ampleur des possibilités de discussion.

1. Le phénomène de fraude au clic

La fraude au clic consiste à faire cliquer sur des publicités (liens sponsorisés) par des robots logiciels ou des humains, pour augmenter la facture d'une campagne. Cette fraude peut être menée par un concurrent malveillant ou par l'éditeur d'un site accueillant la publicité pour accroître son revenu.

Le mois de janvier a vu la diffusion de plusieurs communiqués relatifs à la recrudescence de la fraude. Ainsi, le Cabinet Click Forensics a déclaré que le taux de fraude est monté à 17,1 % (+ 6,9 %) au dernier trimestre 2008 (http://www.clickforensics.com/newsroom/press-releases/120-click-fraud-index.html). Certains chiffres, dans le passé, ont fait état de taux de fraude atteignant les 30%...


Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).