Google a mené une étude dernièrement sur ses résultats de recherche et les liens qu'il propose à ses utilisateurs sur saisie de mots clés. Après une analyse de son index, ou plutôt d'un échantillon de 4,5 millions de pages, plus de 450 000 d'entre elles auraient reçu un label dit "drive-by downloads" signifiant que le fait de l'afficher via son navigateur installerait un "malware", un "spyware" ou plus généralement un programme malfaisant. Selon l'enquête de Google, 700 000 pages supplémentaires seraient considérées comme "douteuses"... Soit 10% des résultats contaminés et 15% problématiques, en tout un quart des résultats analysés. Une paille...
En mai 2006, selon une étude menée par SiteAdvisor, un nombre non négligeable de recherches sur les moteurs conduisait à des sites considérés comme dangereux (contenant ou donnant la possibilité de télécharger des virus, spywares, adwares et autres joyeusetés), soit 5% au total : 3% des résultats "organiques" ("naturels", issus des index des moteurs) et 9% des liens sponsorisés.
En décembre de la même année, selon Ben Edelman, expert en sécurité au sein de la société McAfee, qui s'appuyait sur une étude menée par son entreprise, 4,4% des résultats de recherche renvoyés par les moteurs pouvaient s'avérer comme dangereux ou présenter un sérieux risque de sécurité. C'était AOL qui renvoyait le moins de sites "tendancieux" (seulement 3,6% de ses résultats).
La situation a-t-elle empiré ou la méthodologie employée cette année par Google est-elle différente ? Le moteur a, quoi qu'il en soit, commencé à travailler sur le problème, considérable et complexe, car c'est sa crédibilité qui est en cause... L'étude est disponible au format PDF à cette adresse :

http://www.usenix.org/events/hotbots07/tech/full_papers/provos/provos.pdf


Source
 : Abondance