Google lance une nouvelle fonctionnalité d’achat grâce à l’IA générative. Elle montre des vêtements sur un large éventail de personnes réelles et de poses. Une aide à l’achat profitable pour les e-commerçants présents sur Google Shopping !

Ce qu’il faut retenir : 

  • L’essayage virtuel est disponible sur Google Shopping aux Etats-Unis ;
  • Il est alimenté par un modèle basé sur la diffusion, développé directement par Google ;
  • Le modèle a été entraîné sur le Google Shopping Graph.

Générer des images d’essayage avec l’IA générative

Google Shopping va connaître un certain nombre de mises à jour dans les semaines à venir, mais l’une d’elles vient de sortir : l’outil d’essayage virtuel. A partir d’une image du vêtement, l’IA générative prédit comment il tombera sur une personne réelle, dans différentes poses. Il est ainsi plus facile de s’imaginer comment le vêtement se plie, s’étire… sans avoir besoin de l’essayer directement. 

Les acheteuses américaines peuvent désormais essayer virtuellement des hauts de plusieurs marques : c’est possible lorsque le badge “Essayer” est présent dans Google Shopping. Les hommes devront encore attendre quelques mois avant de pouvoir essayer, eux aussi, des hauts. On peut imaginer que la fonctionnalité sera disponible en France courant 2024, en fonction des évolutions de la fonctionnalité.

Essayage virtuel sur Google Shopping. Source : Google

Comment ça fonctionne ?

L’essayage virtuel est alimenté par un modèle basé sur la diffusion, développé par Google en interne. La diffusion consiste à ajouter progressivement des pixels supplémentaires à une image jusqu’à ce qu’elle devienne méconnaissable, avant de les supprimer complètement jusqu’à ce que l’image d’origine soit parfaitement reconstruite. 

La firme a entraîné son modèle en utilisant de nombreuses paires d’images, avec une personne portant un vêtement dans 2 poses uniquement. Le processus a ensuite été répété encore et encore, avec des paires d’images aléatoires de vêtements et de personnes.

Google a pris le parti d’utiliser de vrais modèles, avec une grande variété de tailles (du XXS au 4XL), de couleurs de peau, de types de cheveux, de formes… Le but étant d’être le plus représentatif possible. 

Plutôt que former ce nouveau modèle d’IA générative avec un LLM, la firme a choisi de puiser dans le Google Shopping Graph, “l’ensemble de données le plus complet au monde sur les derniers produits, vendeurs, marques, avis et inventaire”.

Dans les mois à venir, l’outil va devenir plus précis et s’étendra à de nouvelles marques sur Google Shopping, avant d’être disponible pour les vêtements hommes d’ici la fin de l’année.