SEO, RP digitale, impacts éditoriaux :
pratiques du netlinking organique en 2025

Dans notre monde numérique, les méthodes se diversifient et les avis divergent sur ce qu’il convient aujourd’hui de considérer comme des pratiques efficaces. Parmi les sujets les plus débattus : le netlinking, levier historique du référencement, autour duquel cohabitent stratégies d’achat de liens, approches organiques, relations presse digitales et relations publiques ou encore simples mentions de marque.

Une pluralité d’approches qui reflète la richesse du secteur, mais complexifie aussi la lecture des tendances réelles.

Pour apporter un éclairage objectif sur ces usages, Flashs – institut de sondage spécialisé dans la création de contenus statistiques à fort impact médiatique. – et Abondance – média de référence sur l’actualité du SEO et des moteurs de recherche – ont mené une enquête auprès de près de 400 professionnels du référencement.

Au-delà des pratiques actuelles, cette étude s’inscrit également dans une réflexion plus large : à l’heure où la recherche assistée par intelligence artificielle se développe, la visibilité en ligne ne dépend plus seulement des liens ou des classements traditionnels, mais de la capacité d’une marque à être reconnue comme légitime, pertinente et bien représentée dans les contenus référencés. Dans ce nouveau paysage, les relations publiques digitales, en combinant crédibilité éditoriale et signaux d’autorité, apparaissent comme un levier de plus en plus structurant.

Le Netlinking, toujours jugé essentiel par la majorité

Interrogés sur leur perception actuelle du netlinking, plus de la moitié des professionnels (52%) considèrent cette pratique comme indispensable pour gagner en visibilité sur Google. Une part importante (40%) la juge encore utile, mais moins centrale qu’autrefois. À l’inverse, seuls 3% estiment qu’elle est déjà obsolète, tandis que 5% ne se prononcent pas. Un consensus majoritaire donc, mais non unanime, sur l’importance stratégique du lien entrant dans le SEO actuel.

La complémentarité des approches domine les convictions

Lorsqu’on les interroge sur la méthode la plus adaptée aujourd’hui, deux tiers des répondants (67%) estiment qu’il faut mixer plusieurs approches : achat de liens, relations presse, linkbaiting ou encore obtention de mentions. Le contenu qualitatif, capable de générer naturellement des liens, séduit un quart des professionnels (25%), tandis que seulement 6% continuent de privilégier l’achat pur comme méthode principale. Plus l’expérience augmente, plus l’hybridation des tactiques est favorisée : 72% chez les professionnels ayant plus de 10 ans de métier, contre 57% chez ceux ayant moins de 3 ans.

L’achat de liens reste la pratique la plus répandue

Près de la moitié des professionnels SEO interrogés (48%) déclarent acheter des liens comme approche principale pour obtenir des backlinks. Les stratégies plus organiques comme les RP, le linkbaiting ou l’outreach sont citées par 35%, tandis que l’échange de liens concerne 14% des répondants. Le recours aux PBN (Private Blog Networks) reste marginal (2%). Cette hiérarchie varie avec l’ancienneté : plus l’expérience est grande, plus l’achat de liens est privilégié, atteignant 53% chez les professionnels les plus aguerris.

Qualité plutôt que quantité

Sur le critère de la qualité des backlinks, le verdict est sans appel : 86% des acteurs SEO préfèrent obtenir peu de liens mais de haute qualité, quitte à en avoir moins. Une minorité (11%) opte pour le volume, même avec des liens moins premium. Cette préférence pour la qualité est plus marquée chez ceux qui recourent aux stratégies organiques, tandis que les adeptes de l’achat de liens sont quatre fois plus nombreux à privilégier la quantité (18% contre 5%).

Le lien naturel conserve une valeur perçue supérieure

Plus de deux tiers des répondants (68%) considèrent qu’un lien obtenu naturellement a plus de valeur qu’un lien acheté. Pour 22%, cela est toujours vrai, tandis que 46% nuancent leur jugement en précisant que cela dépend du contexte. À l’inverse, 32% jugent qu’un bon lien reste un bon lien, quelle que soit son origine. Là encore, les moins expérimentés sont plus idéalistes : 43% des SEO ayant moins de 3 ans d’expérience considèrent qu’un lien naturel est toujours supérieur, contre seulement 25% parmi les plus anciens.

Google détecte-t-il réellement les liens achetés ?

Sur cette question, les avis sont nuancés. Si 31% pensent que Google détecte les liens achetés (dont 16% dans tous les cas), près de 7 professionnels sur 10 estiment qu’il ne le fait pas sauf en cas d’abus manifeste. Cette perception est liée à la stratégie adoptée : 37% des partisans des approches organiques pensent que Google repère les liens payants, contre seulement 25% de ceux qui privilégient leur achat.

Les liens rares sont recherchés, mais pas par tous

73% des répondants jugent important voire très important d’obtenir des liens dits “rares” et impossibles à acheter, comme ceux provenant de sites gouvernementaux ou de médias publics. Toutefois, un quart des acteurs du secteur n’y voient pas d’intérêt stratégique. Ce clivage souligne des différences de vision sur la valeur symbolique et SEO de ce type de backlink.

Lien répété sur un média : bénéfique pour la crédibilité

Une large majorité (77%) considère que répéter les liens sur un même média à différents moments de l’année renforce la crédibilité et l’autorité d’un site. Il semble donc que la continuité des liens dans le temps soit perçue comme un signal positif pour Google et les utilisateurs.

Un lien dans la presse grand public, toujours utile ?

Pour 84% des répondants, un lien obtenu sur un média grand public (comme BFM ou Le Figaro) représente un atout SEO et un levier de crédibilité de marque. La majorité nuance néanmoins cette perception : 47% jugent que l’impact SEO dépend de la thématique du site cible. Seuls 16% estiment qu’un lien spécialisé ou d’une autre nature est tout aussi, voire plus pertinent.

Les mentions de marque ont aussi leur rôle

Si le backlink reste l’élément clé, 74% des professionnels pensent qu’une simple mention de marque, même sans lien, peut contribuer au référencement en tant que signal d’autorité. Pour 28%, Google les prend explicitement en compte, tandis que 46% en reconnaissent l’intérêt mais jugent son impact inférieur à un lien réel.

Les critères clés pour juger un bon lien

Quels sont les critères les plus déterminants pour évaluer la qualité d’un lien ? Arrivent en tête la thématique du site (64%) et l’autorité globale du domaine selon les outils (61%). Suivent des indicateurs comme le Trust Flow, le trafic estimé, ou le nombre de domaines référents. Le potentiel de clics sur le lien, bien que plus concret, est cité par un cinquième seulement des répondants, ce qui montre une préférence pour les signaux SEO traditionnels.

La RP digitale, une tendance perçue comme en hausse

Plus de la moitié des professionnels SEO (52%) pensent que la tendance mondiale des relations publiques digitales visant à obtenir des liens organiques est en croissance. Mais ce mouvement reste encore flou pour une part importante des sondés : un quart (25%) déclarent ne pas savoir comment cette tendance évolue. Un signe de prudence, ou un manque de visibilité ?

Un marché encore peu structuré en France

Malgré cet intérêt pour la RP digitale, plus d’un professionnel SEO sur deux (55%) déclare ne connaître aucune entreprise française spécialisée dans ce domaine. Seuls 14% disent en connaître plusieurs, tandis que 31% n’en identifient qu’une poignée. Un constat qui révèle le manque de structuration ou de visibilité de cette offre dans l’écosystème francophone.

Un levier différenciant pour agences et prestataires

Enfin, parmi les freelances et agences SEO, 91% estiment qu’une stratégie de RP digitale peut aider à démarquer leur offre, dont plus d’un tiers (37%) y voient un levier incontestable. Du côté des annonceurs, la tendance est similaire : près de 78% considèrent que ce type de stratégie valorise une proposition commerciale, même si certains (16%) soulignent ses limites.

Enquête réalisée par FLASHS & Abondance du 17 mars au 30 avril 2025 par questionnaire auto-administré en ligne auprès d’un panel de 377 acteurs SEO âgé(e)s de 18 ans et plus.

Comprendre le SEO avec Abondance

Diversification des sources, recherche de qualité, montée des mentions et des liens rares, intégration croissante des relations presse digitales… Le SEO s’enrichit, se complexifie, et demande plus que jamais une approche globale et nuancée.

Abondance vous accompagne et marque son engagement par sa nouvelle signature depuis 2022 : comprendre pour progresser. Besoin d'un accompagnement ? Découvrez nos services :

Comprendre le SEO aujourd’hui, c’est savoir prendre du recul sur les tendances, distinguer l’essentiel de l’accessoire, et replacer chaque levier dans une stratégie cohérente. C’est aussi accepter que le référencement soit un travail de fond, où la pertinence du contenu, la crédibilité des liens et la capacité à capter l’attention font la différence.

L'équipe Abondance.