KartOO lance aujourd'hui la version allemande de son moteur de recherche personnalisable Ujiko. A cette occasion, l'interface a été épurée pour toutes les langues et passe de 60ko à 30ko.

Il s'agit d'une étape intermédiaire avant le lancement de la nouvelle version prévue en fin d'année, avec de nouveaux outils pour mieux personnaliser et capitaliser l'information.

Une bonne occasion pour faire un point sur cet outil avec Laurent Baleydier, fondateur de Kartoo et créateur d'Ujiko :

- Abondance : Vous venez de lancer une version allemande d'Ujiko. Pourquoi avoir choisi ce pays pour lancer la première version internationale (hors langue anglaise) de l'outil ?
- Laurent Baleydier : L'accueil a été particulièrement favorable alors que seule la version anglophone était disponible. De nombreux articles sont parus dans la presse germanique donc nous avons décidé de franchir le pas. La version espagnole devrait suivre très prochainement.

- AB : Quelques semaines après le lancement du moteur Ujiko, quel premier bilan pouvez-vous en tirer ?
- LB : Le site n'est pas encore assez connu mais il séduit : 37% des visiteurs le mettent dans leurs favoris, c'est énorme ! La nouvelle interface, plus légère et plus classique, devrait nous permettre de toucher un plus large public.

- AB : Quels sont les enjeux de la personnalisation à l'heure actuelle ?

- LB : La pertinence d'un moteur de recherche dépend de celui qui formule la requête, c'est une évidence. Donc tous les moteurs vont intégrer une brique de personnalisation. C'est d'ailleurs tout l'intérêt de la technologie Ujiko qui peut se greffer sur n'importe quel moteur de recherche..
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- AB : L'aspect visuel est-il essentiel aux moteurs de recherche pour le futur ? Que pensez-vous de la nouvelle fonction de "thumbnails" du moteur Netscape.fr ?
- LB : C'est une excellente avancée. Elle alourdit un peu la page mais pour tous ceux qui ont l'ADSL, le temps de réponse est bon. Enfin un outil qui fait travailler notre mémoire visuelle ! On identifie souvent une page par sa couleur principale, sa mise en page : ce sont des indices que l'on peut difficilement traduire sous forme de texte.

Rappelons que Laurent Baleydier est l'auteur d'un texte intitulé "Google ne satisfait pas le cerveau droit" dans la dernière lettre R&R du site Abondance.

http://www.ujiko.com/de_index.htm

Source : Kartoo