On vient de l'apprendre, au moment où la France plonge dans une troisième période de confinement : Google (groupe Alphabet) va lancer dans les heures qui viennent BetaVax, un vaccin anti-covid, au travers de sa filiale AlphaVaccine. Selon les première informations publiées par la firme de Mountain View, il semblerait que les particularités de ce traitement soient plutôt innovantes, et pas seulement dans un strict cadre sanitaire...

On connaissait déjà ceux de Pfizer et Moderna, le russe Sputnik V tout comme le décrié AstraZeneca ou le prochain Johnson and Johnson, on va bientôt pouvoir également compter sur BetaVax, un vaccin anti-covid proposé par Google et Alphabet, sa maison-mère. Réservé dans les premiers jours de sa commercialisation - dès demain - aux États-Unis, il va rapidement arriver en Europe et donc en France, d'ici un mois si tout va bien. Il s'agit là d'une nouvelle qui suscite d'énormes espoirs quant aux délais permettant de vacciner plus rapidement la population de l'Hexagone "matin, midi et soir", comme l'avait indiqué Emmanuel Macron. Le gouvernement français et le Ministère de la santé auraient d'ailleurs déjà commandé 5 millions de doses à Alphabet.

Ce n'est finalement pas illogique, puisque Google a abordé à maintes reprises, ces dernières années, le domaine de la santé avec notamment ses expérimentations sur les lentilles de contact pour diabétiques, l'application Google Fit et même ses nombreux travaux visant à nous rendre immortels un jour. Finalement, il y avait simplement un pas à franchir pour que les chercheurs de Google et d'Alphabet arrivent rapidement à créer un vaccin anti-covid… C'est désormais chose faite.

Le taux de succès de ce nouveau vaccin pour lutter contre le coronavirus serait similaire à ceux de Pfizer et Moderna, soit autour de 94 à 95%. Mais selon les premières informations publiées par la firme de Mountain View, il semblerait que ce vaccin ne soit pas totalement conçu comme les autres, dans son noyau-même. En effet, il a par exemple été fabriqué, et c'est une grande première, en récupérant l'énergie dégagée par les datacenters du moteur de recherche, qui sont disséminés un peu partout dans le monde. Il est donc en grande partie créé à base d'énergie renouvelable. Un vaccin vert, voilà qui est innovant !

Un vaccin en partie d'origine animale

Si on en croit les premières publications parues à son sujet, BetaVax est conçu au départ grâce à la technologie désormais classique des ARN messagers (ARNm), comme ceux de Pfizer et de Moderna par exemple, mais son originalité vient du fait que l'un de ses composants est issu de la peau d'un poisson asiatique nommé "Aprilis Pygocentrus Melanolae", un poisson à l'imposante dentition rappelant celle du piranha et dont la peau est composée de tâches noires et blanches comme celle du panda (d'où son nom issu des dénominations latines des deux animaux : Pygocentrus nattereri pour le piranha et Ailuropoda melanoleuca pour le panda). Le panda qui est d'ailleurs un animal déjà familier des équipes d'ingénieurs de Google… Peut-on y voir ici comme un clin d'œil ?

Il semblerait en fait que les capacités curatives de ce poisson contre le coronavirus étaient connues depuis plusieurs mois des ingénieurs chimistes de la firme de Mountain View, mais ils n'auraient pas voulu commercialiser le vaccin à ce moment-là, car l'"Aprilis Pygocentrus Melanolae" est un poisson protégé et en voie d'extinction. Il n'était donc pas envisageable de créer le vaccin sur la base de la véritable peau du poisson, mais plutôt d'en créer une réplique ayant les mêmes facultés sanitaires. Ce clone a donc été conçu dans les laboratoires "X" de Google, dédiés depuis de longues années aux projets futuristes. Un fois ce succédané créé, la fabrication du vaccin a pu se mettre en place sur une grande échelle pour être vendu dans le monde entier.

Photo du laboratoire où est développé le vaccin BetaVax de Google. Source : Google

C'est le porte-parole de Google David C. Bigfish qui a annoncé la nouvelle à la presse mondiale cette nuit. Et le moins que l'on puisse dire est que ce vaccin BetaVax a déjà fait couler beaucoup d'encre, car il dispose d'autres vertus assez étonnantes, comme on va le voir ci-dessous.

Des vertus numériques, voire SEO, en plus de son action sanitaire

En effet, si ce vaccin sera bien sûr disponible sous la forme des habituelles doses en flacon, similaires à celles de ses concurrents, il sera également proposé sur des clés USB, sous une forme numérique permettant de lutter contre les virus informatiques, malwares, spywares et autres chevaux de Troie. Il va donc faire coup double en traitant à la fois le virus de la Covid et ceux qui maltraitent nos ordinateurs.

Mais BetaVax ne s'arrêtera pas là ! Il semblerait en effet, si on en croit le communiqué de presse officiel de Google, que l'une de ses fonctionnalités puisse intéresser les SEO du monde entier. Aussi incroyable que cela puisse paraître et selon les premières expérimentations connues et mesurées, ce traitement permettrait aux personnes chez qui le vaccin a été inoculé de créer des pages web mieux optimisées pour les moteurs de recherche, et ceci grâce à la peau de ce poisson qui aurait un fort taux en mélanolite (d'où, là encore , le nom latin du panda qui a la même particularité), une substance connue pour optimiser les capacités cognitives et notamment une zone du cerveau appelée "serpex snippetis" qui, selon les dernières avancées médicales sur le sujet, permettrait à celui qui a reçu cette substance de réfléchir selon un mode proche de celui des algorithmes d'intelligence artificielle et d'apprentissage automatique (machine learning) utilisés par les moteurs de recherche. Il actionnerait alors dans le cerveau humain une sorte de réseau de neurones naturel copiant le fonctionnement d'un algorithme bidirectionnel comme Bert. Réfléchir comme Google : un vieux rêve de SEO ne serait-il pas en train de voir le jour ? Autant dire que cette nouvelle devrait fortement intéresser tous les référenceurs web de la planète qui iront certainement se faire vacciner en masse très prochainement…

Un vaccin encore un version bêta

Google assortit cependant son traitement d'une remarque importante : la vaccin BetaVax, comme tous les produits Google mais également comme son nom l'indique, est encore en version bêta et il est possible que certains problèmes apparaissent chez la personne l'ayant reçu. Certains effets secondaires ont d'ailleurs été noté lors des essais préliminaires, comme une tendance à ne pas suivre les règles édictées officiellement ou, encore plus bizarre, la volonté irrémédiable de porter un chapeau de couleur sombre. Étrange comportement, il va sans dire… Des tendances qui sont désormais connues et combattues par Google, et la situation devrait certainement s'améliorer assez rapidement.

Attention également aux surdoses !

De plus, il semblerait qu'une surdose de ce vaccin provoque là aussi des effets indésirables et des dégâts collatéraux. En effet, le vaccin se mettant en résonance avec le fonctionnement d'un algorithme, l'équivalent d'un filtre anti spam est actionné automatiquement si la dose prescrite est dépassée. Dans ce cas, un phénomène dénommé "sphenisciforme" ("bac à sable" en français) verra le patient devenir apathique, sans réaction, et ses scores en termes de taux de cholestérol et de globules blanc vont diminuer et sortir au-delà des fourchettes positives dans tous les examens qu'il tentera de passer, le tout suite à un phénomène de "core update" de son organisme. Un scénario que personne n'a évidemment envie de vivre…

Toujours est-il que ce nouveau vaccin aux vertus étonnantes est une bonne nouvelle pour toutes les personnes qui auront la possibilité de se le voir inoculer et un projet qui n'est finalement pas si éloigné que cela des visées transhumanistes de Google. Il nous faudra donc attendre encore quelques semaines pour le tester dans l'Hexagone.

Le poisson "Aprilis Pygocentrus Melanolae", à l'origine du vaccin BetaVax

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