Une étude d'Ahrefs indique que sur les 9 dernières années, près des 3/4 des backlinks analysés par l'outil ont disparu ou sont inaccessibles. Un point à prendre en compte dans sa stratégie de visibilité et de SEO...

Le site Ahrefs a publié récemment une étude sur ce que l'on appelle couramment le « link rot », ou plus simplement le fait que les liens apparaissent, puis disparaissent (sont supprimés ou obsolètes) au bout d'un certain temps.

Selon cette étude, depuis janvier 2013, 66,5 % des liens pointant vers les plus de 2 millions de sites web ont disparu. 6,45% de plus renvoyaient des erreurs temporaires. Globalement, les 3/4 des backlinks analysés n'étaient donc plus valables.

Dans une étude précédente sur les citations juridiques de 2014, 70 % des liens au sein des revues et 50 % des URL des décisions de la Cour suprême des États-Unis ne proposaient pas le contenu initialement cité. Une autre étude de 2012 avait révélé que 30 % des liens vers les médias sociaux étaient morts au bout de deux ans. L'analyse d'Ahrefs apporte donc une nouvelle pierre à l'édifice.

La question que l'on se pose tout de suite est la suivante : que sont devenus ces liens ? Voici la distribution des causes selon Ahrefs :

  • Abandonné par Ahrefs (le page ne peut plus être crawlée, par exemple) : 47,7%
  • Lien supprimé (la page existe mais le lien a disparu dans son contenu) : 34,2%
  • Erreur de crawl : 6,45%
  • 301/302 (la page est redirigée vers une autre URL) : 5.99%
  • Non trouvé - 404/410 (la page a disparu) : 4,11%
  • Canonicalisée (la page est canonicalisée vers une autre URL, mais celle-ci peut encore contenir le lien) : 0,82%
  • Noindex (la page est désormais en "noindex" au niveau de la balise meta "robots") : 0,73%

Différentes raisons pour la disparition des backlinks. Source : Ahref

On le voit, les raisons sont multiples pour le fait que les liens disparaissent dans un laps de temps de quelques années. La pérennité n'est donc pas obligatoirement de mise à moyen et long termes en SEO. Il est bon de s'en souvenir et cette étude nous le rappelle clairement…