Cette semaine, je voudrais commencer mon post hebdomadaire par quelques citations... Celle du titre est signée du cinéaste Léonard Nimoy. En voici quelques autres sur cette même notion de partage :
- "Un bien n'est agréable que si on le partage" (Sénèque).
- "Le monde du partage devra remplacer le partage du monde" (Claude Lelouch).
- "On ne jouit bien que de ce qu'on partage" (Madame de Genlis).
Toutes ces maximes semblent aujourd'hui prises en compte par les moteurs de recherche qui, dans leurs laboratoires ou déjà "en live", prennent en compte cette notion de partage d'information au sein de communautés d'intérêt et de "réseaux sociaux". Des outils comme Yoono, Jeteye ou Eurekster montrent la voie à suivre.
Des moteurs comme Yahoo! ou Voila travaillent clairement sur ces problématiques. Le lancement des systèmes de personnalisation de moteurs comme My Search History de Google, Mon Web de Yahoo!, Your History d'Amazon ou My Jeeves vont également clairement dans ce sens. Un système de vote en ligne (j'aime / j'aime pas) avait d'ailleurs fait son apparition il y a quelques temps sur la barre d'outils de Google pour disparaître par la suite.
Imaginons un système où chaque internaute dirait ce qu'il pense des sites web qu'il consulte et des pages de résultats qu'il obtient sur les moteurs. Un système de "tags communautaires" pourrait remplacer les "balises meta" trop souvent corrompues dans le passé. Ces infos seraient prises en compte par les moteurs de recherche pour améliorer la pertinence de leurs résultats. Bref, une sorte de "TrustRank" ou indice de confiance, basé sur l'opinion publique générale, qui viendrait en complément du "PageRank", qui en était d'ailleurs déjà une première vision, basée sur les liens...
Bien sûr, cela signifierait que tout le monde devrait jouer le jeu et ne pas tenter de "biaiser" le système en indiquant que son propre site est le meilleur du monde. Cette étape sera peut-être - certainement - le plus complexe paramètre à résoudre dans cette équation communautaire...
Mais elle me semble primordiale dans les prochaines fonctionnalités marquantes de la recherche d'information sur le Web.
La prochaine rupture technologique viendra-t-elle de l'être humain qui aidera la machine à être plus pertinente dans ses automatismes ? Ce serait une belle revanche et un vrai plaisir après la chute libre des annuaires depuis quelques années... Car après tout, comme le dit un proverbe français : "Plaisir non partagé n'est plaisir qu'à moitié...". C'est mon opinion et... je la partage ! 🙂