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Comme l'Allemagne il y a peu, l'Espagne vient de voter une loi obligeant Google à payer des royalties aux sites de presse dont il reprendrait des contenus. L'échec programmé de cette loi sera-t-il aussi cuisant que celui de sa version allemande ?...

L'Espagne vient de voter une loi visant à faire payer les agrégateurs de contenus (et notamment Google qui est le principal visé pour son site d'actualités) lorsqu'ils récupèrent des informations depuis un autre site. Tout site qui fera un lien ou reprendra du texte ou une image depuis un organe de presse devra payer à ce dernier une compensation financière (dont le montant n'est pas encore connu). Cette loi devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2015 mais il y a fort à parier que Google n'en restera pas là et qu'il sortira bientôt une carte de sa manche pour contourner la loi ou contraindre les sites de presse à revenir en arrière.

Plusieurs solutions sont possibles : désindexer les sites de presse majeurs (ce qui provoquera inexorablement une chute de trafic ingérable pour eux, comme en Allemagne en 2013, ne plus proposer de résumés (comme, là encore, en Allemagne dernièrement), etc. Mais le cas allemand a montré que le rapport de force actuel (les sites de presse ont absolument besoin du trafic Google pour vivre) faisait toujours du moteur de recherche un vainqueur potentiel dans ce type de bras de fer.

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