Google a publié la semaine dernière une nouvelle version de son guide visant à donner des indications aux Quality Raters qui ont comme objectif de noter la qualité des SERP du moteur. Au centre de ce document, comme d'habitude : la qualité toujours plus forte demandée aux pages web ainsi notées...

Comme il en a pris l'habitude depuis quelques temps, Google a publié la semaine dernière (format PDF) une nouvelle version (datée du 20 juillet 2018) de son guide pour les Quality raters, personnes chargées d'évaluer la qualité des résultats de recherche du moteur. Comme d'habitude, ce guide de 164 pages permet d'avoir un aperçu de ce que Google considère comme des "contenus de bonne qualité", par opposition aux "contenus de faible qualité" qu'il combat avec des filtres comme Panda ou Fred.

Cette dernière mouture semble mettre l'accent sur l'expertise des rédacteurs (l'ancien couple Authorship/AuthorRank) et leur réputation dans le domaine pour lequel ils ont rédigé un contenu. Les textes proposant des titres "putaclic" (phénomène de "clickbait") semblent également dans le viseur du moteur de recherche, tout comme les pages n'apportant pas un "bénéfice attendu" assez important. Voici, d'une façon générale, une liste de critères indiqués dans ce guide et qui peuvent faire tomber une page web dans les limbes du "low quality content" :

  • Un trop faible niveau d'EAT (Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness ou expertise, autorité et fiabilité).
  • Une trop faible qualité du texte.
  • un contenu trop faible en quantité par rapport au sujet traité.
  • Un titre de la page exagéré ou choquant.
  • Des publicités qui distraient le lecteur par rapport au contenu.
  • Pas d'indication de l'auteur ou trop peu d'informations fournies à son sujet (s'il n'y a pas de bonnes raisons pour qu'il soit anonyme).
  • Une réputation négative du site ou du rédacteur.

Bien sûr, tout cela reste assez flou et surtout très subjectif, même si le guide pour les Quality Raters n'est pas non plus une explication de la façon dont l'algorithme de Google fonctionne. Mais il fournit des indications intéressantes et parfois certains points à ne pas oublier, comme le fait d'indiquer le nom de l'auteur/rédacteur, lorsque c'est logique et possible, tout comme une bio bien faite et exhaustive.

A noter que le site TheSemPost a publié un article spécifique sur les nouveautés apparues dans la nouvelle version de ce guide.

La qualification d'un contenu par les Quality Raters de Google. Source : DR