De nombreux sites à forte notoriété, notamment dans les médias, ont ouvert depuis quelques temps des sous-domaines pour permettre à tout un chacun de publier des articles dans des blogs persos, profitant ainsi du Trust du nom de domaine principal. Google explique qu'il arrive à faire la part des choses...

Le compte Twitter pour les webmasters de Google a dernièrement publié un tweet qui ne semble pas anodin (voir ci-dessous). Traduit, il donne ceci : On nous a demandé si des tiers peuvent héberger du contenu dans des sous-domaines ou sous-dossiers du domaine d'un site. Ce n'est pas contre nos directives. Mais au fur et à mesure que la pratique s'est développée, nos systèmes s'améliorent pour mieux savoir quand un tel contenu est indépendant du site principal et le traiter en conséquence.

Tweet de l'équipe de communication auprès des webmasters chez Google. Source : Twitter

Il continue dans la même discussion avec quelques précisions : Dans l'ensemble, nous vous recommandons de ne pas laisser d'autres personnes utiliser des sous-domaines ou des sous-dossiers dont le contenu est présenté comme s'il faisait partie du site principal, sans surveillance étroite ou sans la participation du site principal. (…) Notre conseil est que si vous voulez le meilleur succès en SEO, fournissez du contenu à valeur ajoutée à partir de vos propres efforts qui reflètent votre propre marque.

On ne saurait être plus clair..

En effet, une pratique qui s'est fortement développée ces derniers temps consistait, notamment pour des sites media/presse, à créer des sous-domaines (de type blogs.adressedusite.fr par exemple) pour permettre à qui le désire de publier des contenus en "profitant" du "trust" du nom de domaine appartenant au titre de presse. Le système joue sur le fait que le moteur "croira" qu'il s'agit d'un article "labellisé" alors qu'il s'agit avant tout d'un blog perso, d'où une certaine manipulation, voire "triche", tout du moins dans l'esprit.

Google explique que cela n'est pas contraire à ses recommandations et qu'aucune pénalité ne sera infligée pour ce type de pratique. Mais comme ce système s'est fortement développé ces derniers temps, le moteur de recherche a certainement accru son travail afin de bien distinguer ce qui est un article "officiel" de l'organisme de presse de ce qui est rédigé par des tiers.

Bref, une communication qui signifie en clair : "Bande de petits filous, vous avez essayé de nous enfumer, mais on est plus malins que vous"… Ou quelque chose d'approchant 😉 Reste à voir ensuite si les algorithmes du moteur arrivent réellement à faire la part des choses. Mais ça, c'est une autre histoire…