Un jeune argentin a été surpris de s'apercevoir qu'il pouvait racheter pour moins de 5 euros le nom de domaine du moteur de recherche Google en Argentine, suite probablement à une erreur technique. Il n'en a pas profité longtemps ;-)...

C'est une mésaventure qui était déjà arrivée à Google dans le passé, à ses débuts et en Allemagne en 2007. Et il semblerait que la société de Mountain View ait encore un petit souci avec un de ses noms de domaine. Il est vrai qu'elle doit en gérer un nombre faramineux… Mais lorsqu'il s'agit de celui de son moteur de recherche en argentine, c'est quand même un tout petit peu gênant...

Et c'est bien ce qui s'est passé lorsque Nicolas Kuroña, un jeune designer argentin, est allé sur le site de NIC Argentina, l'organisme gérant et vendant les noms de domaine de son pays, et qu'il s'est aperçu que google.com.ar était disponible pour la modeste somme de 540 pesos argentins, soit l'équivalent de 4,76 euros (excusez du peu). Et il a donc acheté - tout à fait légalement - ce petit trésor, un peu surpris de cette situation, comme il l'a expliqué sur Twitter.

Résultat : le moteur de recherche argentin de Google a été indisponible pendant 3 heures, le temps pour chaque intervenant de l'histoire de trouver une solution à l'amiable (pour laquelle rien n'a été divulgué à notre connaissance) et que la firme de Mountain View redevienne propriétaire de son précieux sésame du pays de Maradona. Il semblerait en fait que le souci vienne d'une erreur technique de la part du registrar, car a priori, le nom de domaine en question n'avait pas atteint sa "date de fin de validité" qui était en juillet prochain…

Bref, tout s'est bien terminé et quelques heures après l'achat, les argentins retrouvaient leur moteur favori comme si rien ne s'était passé… Et on peut bien imaginer que Nicolas Kuroña a reçu un petit gratification au passage. On l'espère pour lui, en tout cas… Il a en tout cas connu son quart d'heure de gloire warholienne, c'est déjà ça... 😉

Tweet de Nicolas Kuroña expliquant sa découverte. Source de l'image : Twitter