Sur X, Danny Sullivan a expliqué quelles sont, selon lui, les raisons du mauvais classement d'une page web spécifique. Basés sur un rapide audit de l’article d’un utilisateur, ses conseils vous seront certainement utiles à vous aussi.

Ce qu'il faut retenir :

  • Un contenu distinctif et immédiatement reconnaissable est nécessaire ; 
  • Il est important de démontrer une connaissance approfondie et une expérience personnelle du sujet traité ; 
  • Le contenu créé doit répondre précisément aux besoins et aux intentions de recherche de l'utilisateur ; 
  • Un contenu à jour et pertinent a de l’impact sur le classement et l'engagement de l'utilisateur.

Contexte

Un utilisateur, Brandon Saltalamacchia, a exprimé sa frustration sur X (anciennement Twitter), questionnant le faible classement de ses articles dans les SERPs. Il a écrit : "Pourquoi certains de nos articles ne s'affichent-ils pas dans les SERPs... du tout ? Je mets à jour l'article, il réapparaît et se classe bien, puis disparaît à nouveau. Cela arrive à de nombreux contenus pourtant excellents, c'est très frustrant 🙁

Il a ensuite cité Danny Sullivan pour obtenir son aide ou ses conseils, et ce dernier lui a répondu longuement en effectuant un mini audit d’un article qu’il a partagé (quelle chance !), offrant un aperçu précieux des raisons potentielles de ce sous-classement.

Précision : Danny Sullivan donne majoritairement des conseils autour de l’EEAT, or nous rappelons que l’EEAT ne fait pas partie des critères de classement de Google - à proprement parler. Ses conseils sont néanmoins intéressants car c’est ce vers quoi Google veut tendre, et améliorer vos contenus en fonction de l’expérience, l’expertise, l’autorité et la confiance ne peut être qu’une bonne idée.

1. Contenu original

Il ne m’était pas évident qu’il y ait ici beaucoup de contenu original. À première vue, cela ressemble à un typique “voici un tas de pages de produits”.”

Danny Sullivan a souligné que le contenu original n'était pas immédiatement apparent, donnant l'impression initiale d'un simple regroupement de produits, avec un contenu sans valeur ajoutée. 

Là-dessus, on est bien d’accord : réécrire des caractéristiques d’un produit, partager la même liste de produits qu’on trouve sur d’autres sites, ça n’apporte pas de “plus”. Même si les mots sont uniques (et donc pas de duplicate content), l’idée n’est pas originale. En d’autres termes, il manque des preuves d’expérience.

2. Démonstration d'expérience

“J'ai vraiment dû approfondir le sujet pour comprendre qu'il se passait des choses originales. Les points 1, 4 et 9 ont de longues critiques vidéo, on dirait - c'est tellement cool, vous les avez utilisés, vous avez des expériences à partager. Tout cela est génial. Peut-être rendre cela un peu plus clair pour le lecteur ?”

Sullivan a ensuite reconnu qu’il y avait du contenu original dans cet article, notamment via les vidéos présentes. Il souligne l'importance de démontrer une expérience réelle avec le sujet. 

Ce genre de critiques de produits est parfait pour offrir un avis aux lecteurs, basé sur un test réalisé par l’auteur. C’est également une preuve d’expertise, s’il est capable de juger un produit du fait de ses connaissances. 

3. Pertinence et satisfaction du lecteur 

La plupart des autres appareils... n'existent pas encore. Vous promettez au lecteur que ce sont les meilleures alternatives pour 2024. Et peut-être que certaines d’entre elles le seront, mais si elles n’existent pas encore, c’est potentiellement décevant et insatisfaisant pour les personnes qui viennent sur cette page ? Peut-être que ces appareils à venir appartiennent à une page sur les appareils à venir ?

Sullivan rappelle que le contenu doit satisfaire l'intention de recherche de l'utilisateur et répondre à ses attentes. Il a exprimé des préoccupations concernant le contenu promettant les meilleures alternatives pour 2024, alors que certains produits ne sont pas encore disponibles sur le marché. Comment savoir que ce seront de bonnes alternatives, s’ils n’existent pas encore ? Et qui dit qu’ils seront véritablement disponibles en 2024 ? L’expérience utilisateur peut donc être décevante à cause de ces produits. Sullivan recommande de  les placer plutôt sur une page concernant les appareils à venir.

4. Actualité et fraîcheur du contenu

“Vous avez également mentionné la mise à jour de la page et... elle semble obsolète, alors qu'est-ce qui est mis à jour dessus ?

"À ce jour (22 avril), le Rog Ally n'est pas encore sorti, et il vient d'être annoncé le 1er avril" figure dans l'article daté d'aujourd'hui, le 29 janvier, et vous aviez dit le 27 janvier que cette page avait également été mise à jour, alors, quel changement important se produit réellement pour justifier une nouvelle date de signature ?

"Au moment de la rédaction de cet article, le Lenovo Legion Go n'est pas encore disponible, mais tous les signes pointent vers une date de sortie en octobre 2023" - même chose, déroutant d'être obsolète sur une page prétendant être fraîche comme d'aujourd'hui.

"Les pages IndieGoGo seront mises en ligne le 5 septembre, alors ajoutez-les à vos favoris et préparez-vous à faire un achat très judicieux !" -- encore une fois, obsolète.”

L'audit a révélé des problèmes de contenu périmé, avec des informations obsolètes ou inexactes, alors même que l’auteur indiquait avoir mis cet article à jour récemment. Sullivan a souligné la confusion créée par des articles prétendant être à jour tout en contenant des informations dépassées. Un contenu actualisé et toujours pertinent pour les internautes est indispensable ! 

5. Alignement avec les désirs de Google

Sullivan a conclu son mini audit en rappelant que, bien que ces éléments ne soient pas des facteurs de classement directs, ils s'alignent avec l'objectif de Google de récompenser un contenu fiable et utile destiné à des humains. Il a encouragé à aligner le contenu avec ces principes pour augmenter les chances de succès et de meilleur positionnement.