Goossips SEO : SEO, Code, Impressions, Clics

Pas besoin de savoir coder pour être un bon SEO, mais…

Lors du dernier épisode du podcast Search Off the Record, Martin Splitt et Gary Illyes de Google ont abordé la question du niveau technique requis pour exercer le métier de SEO. Leur message est clair : il n’est pas nécessaire de savoir coder pour être efficace en SEO, mais comprendre le fonctionnement du web reste essentiel. Ils recommandent ainsi aux professionnels du référencement de maîtriser les concepts clés comme les en-têtes HTTP, le HTTPS, les différences entre HTTP/1.1 et HTTP/2, ou encore l’impact de JavaScript sur le rendu des pages. Le niveau technique requis varie toutefois selon le poste : les experts en contenus ou en SEO international n’ont pas les mêmes besoins que ceux qui gèrent des migrations ou des audits techniques.

L’un des points majeurs évoqués par les deux comparses est la fracture persistante entre développeurs et SEO, source de tensions et d’erreurs concrètes, comme l’exemple d’un plugin qui a généré 100 millions d’URL inutiles. D’où l’importance d’une meilleure collaboration pour éviter les problèmes liés au crawl ou à l’indexation.

Source : Search Engine Journal

Si les SEO n’ont effectivement pas besoin d’avoir un niveau de connaissances techniques aussi avancé que les développeurs pour bien faire leur travail, ils doivent parler le même langage pour parvenir à collaborer efficacement.

Goossip #2

Google confirme le phénomène de grande déconnexion entre impressions et CTR

Un nouveau terme agite la sphère SEO : "The Great Decoupling" (la grande déconnexion), introduit par Darwin Santos et désormais repris dans de nombreuses conférences et publications. Il décrit un phénomène de plus en plus visible depuis l’introduction des AI Overviews dans les résultats de recherche Google : les impressions augmentent fortement, mais les clics ne suivent plus.

Lors de l’événement Google Search Central Live 2025 à Varsovie, Martin Splitt a confirmé ce constat en présentant un graphique illustrant parfaitement ce décalage. Il a expliqué que si votre contenu apparaît dans les réponses enrichies par l’IA, vos impressions vont probablement grimper, mais les clics peuvent stagner ou diminuer. Toutefois, il nuance : ces rares clics seraient plus qualifiés et plus susceptibles de générer une conversion, même si celle-ci se produit en dehors du parcours classique de recherche, ce qui complique l’attribution.

Martin Splitt reconnaît néanmoins que certaines interprétations manquent de contexte et que ses observations s’appuient parfois sur des impressions principalement personnelles. Il prévoit toutefois que le suivi des conversions deviendra plus complexe à mesure que l’IA transformera l’expérience de recherche.

Source : Search Engine Roundtable

Des impressions en hausse et des clics en baisse. Voilà le constat amer que beaucoup de professionnels partagent. En revanche, pas certain que l’autre observation de Martin Splitt (des clics plus rares, mais potentiellement mieux qualifiés) soit de nature à convaincre les éditeurs de sites et les SEO.