bing-b-logo

Google a pénalisé le site d'Interflora en Grande-Bretagne pour vente de liens. Rappel des différentes causes qui peuvent valoir ce type de sanction....

Google interdit l'achat et le vente de liens visant à manipuler son algorithme de pertinence et il pénalise les sites utilisant ce type de pratique pour être bien référencé. En 2011, c'étaient des sites de ventes de fleurs qui avaient subi les foudres du moteur pour la fête des mères. Mais bien d'autres ont subi ce type de pénalité depuis des années. Matt Cutts indiquait il y a peu que 3% envoyés aux webmasters par les équipes de lutte contre le spam avaient trait aux liens achetés ou vendus.

Rappelons ce que dit Google à ce sujet :

Voici quelques exemples de systèmes de liens qui peuvent avoir un impact négatif sur le classement d'un site dans les résultats de recherche :
- Achat ou vente de liens pour améliorer le classement PageRank. Cela inclut l'achat de liens ou de messages contenant des liens, l'échange de biens ou de services contre des liens, ou encore l'envoi d'un produit "gratuit" en échange d'un commentaire incluant un lien.
- Échange de liens excessif ("Établissez un lien vers mon site et j'établirai un lien vers le vôtre").
- Liens vers des spammeurs Web ou des sites sans rapport dans le but de manipuler le PageRank.
- Conception de pages partenaires utilisées exclusivement à des fins de liaison transverse.
- Utilisation de programmes ou services automatisés pour créer des liens vers votre site

Rappelons enfin qu'un lien peut être acheté ou vendu, mais il doit être pourvu de l'attribut "nofollow" pour ne pas passer de PageRank, toujours selon la "loi Google".

Le moteur en a d'ailleurs remis une couche à ce sujet sur son blog pour webmasters la semaine dernière en rappelant que les liens ou "advertorials" ("publi-reportages") payants sont interdits s'ils vont dans ce sens.

Le site anglais d'Interlfora vient d'en faire les frais sur Google.co.uk et il ne sort plus dans les résultats du moteur de recherche pour de nombreuses requêtes de son domaine d'activité, et même son nom, comme le démontre le site du référenceur David Naylor. A priori, il semblerait qu'une pratique d'Interflora soit à l'origine de la sanction : l'enseigne offrait des bouquets de fleurs aux blogueurs qui publiaient sur leur site un message de remerciement contenant deux liens : un vers le site officiel de la société et l'autre vers son blog. Résultat : Interflora serait actuellement en train de recontacter ces mêmes blogueurs pour leur demander de supprimer les liens en question.

Bad trip, d'autant plus qu'il semblerait qu'Interflora ait utilisé d'autres méthodes SEO un peu "limites" dans le passé, comme des publi-reportages, des réseaux de liens ou des textes d'ancres explicites en quantité.

Le site SEObook, relayé par Serach Engine Land, en profite quand même pour indiquer que si les "publi reportages" sont interdits pour créer des liens vers un site web, Google est le premier fautif car c'est une pratique courante chez lui. Mais sera-t-il pénalisé pour autant (on se souvient que cela avait ét éle cas pour le site présentant le navigateur Chrome début 2012) ? Pas si sûr...

bouquet-fleurs
Source de l'image :DR