Quelques infos sur Google (et Bing parfois) et son moteur de recherche, glanées ici et là de façon officieuse ces derniers jours, avec au programme cette semaine quelques réponses à ces questions : Comment gérer deux TLD pour une seule entreprise ? Faut-il toujours suivre à la lettre les scores et checklists techniques ?

Goossip #1

Un site et deux extensions

Une entreprise voudrait passer l’essentiel de son site sur le TLD .co.uk, mais conserver une partie sur son ancien TLD .digital pour certaines campagnes marketing.

Voici les conseils de John Mueller : dans un premier temps, il faut faire une migration de .digital à .co.uk en utilisant des redirections 301. Puis, il s’agit d’utiliser le nom de domaine principal (.co.uk) pour développer la présence sur le web.

Si l’entreprise veut conserver deux sites au contenu identique, il est également possible d’utiliser rel=canonical. Ce signal est toutefois moins fort qu’une redirection 301.

Source : Search Engine Rountable

Taux de fiabilité : ⭐⭐⭐ On est d'accord !

Disposer de deux sites dont le seul élément différenciant est le TLD n’est clairement pas ce qu’il y a de mieux en matière de référencement. Dans pareil cas, il est important d’indiquer clairement à Google quel est le nom de domaine à privilégier, en utilisant idéalement des redirections 301.

Goossip #2

Adaptez votre audit technique au contexte du site

Martin Splitt souligne qu’un audit technique vraiment utile doit être contextualisé. Dit autrement, il doit être adapté à chaque site, plutôt que piloté seulement par des métriques automatiques. En somme, il est important de comprendre la technologie et le fonctionnement du site avant d’appliquer aveuglément des outils.

Par exemple, les scores indiqués ne tiennent pas toujours compte du contexte : une hausse de pages 404 peut être normale après une suppression de contenus. Seule une hausse non-expliquée représente un vrai signal d’alerte. Par ailleurs, certains problématiques sont propres à chaque site : un site international doit auditer ses hreflangs, alors qu’un site basé sur une seule langue n’en a pas besoin.

En somme, Martin Splitt recommande d’éviter les checklists génériques qui peuvent faire perdre du temps sur des corrections inutiles en masquant les problèmes majeurs.

Source : Search Engine Journal

Taux de fiabilité : ⭐⭐⭐ On est d'accord !

On ne peut pas vraiment donner tort à Martin Splitt. Lorsque l'on débute, il est facile de se perdre dans des checklists à n’en plus finir ou de paniquer au moins score dans le rouge, même lorsque celui n'a pas de sens.